Nathalie Luthold était seule, difficile de rassembler des gens à cette date. Et d'autre part nous avons mis 1 an depuis la première demande pour la voir. Donc elle se méfiait peut-être un peu.
Elle n'était pas très à l'aise et peut-être aussi impressionnée (probablement autant par l'idée qu'elle doit se faire d'un normalien, que par notre apparent laxisme ou notre nonchalence...?). Bref elle a du se demander si c'était du lard ou du cochon. De notre côté, pas mal équilibré : Marine critique et assez méfiante, Augustin essaie de clarifier, et moi médiateur qui essaie globalement de défendre la position du demandeur, avec les arguments du dossier. Par ce qu'elle n'est pas extrêmement claire, assez éparpillée, bref normal quand on travaille sur un sujet comme ça depuis plusieurs années, même si elle semble avoir des symptômes de parano vis à vis de la techno-science. A la fin on a discuté un peu du pourquoi de l'asso et je pense qu'elle a mieux compris ce que c'était et dans quel cadre on faisait ça (pur bénévolat, expérience unique en france, côté improvisation au cas par cas avec les départements...le fait qu'on est minoritaires sur le campus, etc).
Elle a pas l'air folle, même très gentille, mais c'est un peu mystérieux (que fait-elle dans la vie, je ne sais pas encore), et il faudra être très pédagogue pour expliquer notre démarche, et aussi très méfiants quant à ce qu'on va présenter au départements.
Concrêtement, on s'est mis d'accord sur la nécessité de
Je lui envoie un brouillon ces jours ci.
Elle a déjà entamé les démarches pour faire un PICRI, et elle comptait bien sur nous pour l'aider à trouver le labo. Malheureusement nous l'avons un peu découragée, ou disons qu'on lui a dit que pour nous il était pas concevable de débroussailller suffisamment le sujet d'ici fin septembre, et qu'il faudrait probablement déjà faire un ou deux sujets par des étudiants cette année avant d'en faire un PICRI plutôt dans un an.
Armel