La biodiversité des espèces cultivées: le blé
Enjeu
La biodiversité des espèces sauvages, souvent évaluée en terme de diversité interspécifique est un enjeu relativement bien perçue par le grand public et les écologues. Par contre la biodiversité domestique, et notamment la biodiversité intraspécifique reste peu analysée. Pourtant, il est admis que les 40 dernières années se sont traduites par une érosion forte de cette biodiversité. La plupart des variétés de blés actuellement cultivées sont issues d'un nombre relativement limité de lignées pures.
Problématique
Dans le cadre des plans nationaux de la biodiversité, il est essentiel de pouvoir mettre l'accent sur l'érosion de la biodiversité domestique pour envisager la mise en place de politiques publiques efficaces. Il faut pour cela déterminer la généalogies des espèces cultivées pour prendre la mesure du phénomène d'appauvrissement.
Bilan du projet pris en charge par Magali Naville
Réunion faite le 10/11/2005 au local de Cachan.
Le rapport pourra être mis en ligne sur le site de l’ITAB, voire de la Boutique de Science et sera utilisé par l’ITAB notamment qui se focalisera plus particulièrement sur ce sujet cette année. D’autres supports de finalisation du projet ont été discutés,dont un article de 2 pages sur le journal Alter Agri, destiné aux agriculteurs. Les aspects économiques du sujet, en discutant du bénéfice d’une exploitation accrue de la biodiversité des espèces cultivées pourrait être abordés. Ce travail nécessite des compétences en économie et Gestion et un étudiant du dépt D2 de l’ENS Cachan pourrait s’en occuper.
Pour la suite, Matthieu a proposé d’autres points d’analyse : - L’évaluation de la biodiversité d’espèces végétales cultivées, comme la pomme, la tomate et surtout le maïs qui a fait l’objet de nombreuses études. - L’évaluation de la biodiversité des espèces à sélection mutualiste, notamment les animaux d’élevage comme les vaches allaitantes. Cas difficile à étudier car peu de matériel d’analyse génétique disponible (les banques de sperme de ces animaux n’étant autorisés que récemment).
Les étudiants qui pourraient reprendre ce sujet feraient soit de l’analyse bibliographique comme Magali, soit un travail d’analyse de séquences génétiques dans le cadre d’un stage de 3 mois et plus en laboratoire, auquel cas Matthieu a des contacts avec des centres de recherche en Agrobio qui pourrait accueillir ce genre de stagiaires. Ces centres, situés dans plusieurs pays européens ( ?? à Wageningen aux Pays-Bas, le FIBEL en Suisse , le DARCOF au Danemark…) , sont des partenaires de l’ITAB qui n’est pas apte à faire un travail de recherche. Le financement pourrait se faire dans le cadre d’un programme ERASMUS ou par les centres de recherche eux-mêmes qui auraient des subventions spéciales pour des partenariats européens. La Boutique de science se chargerait de contacter ces centres dans un premier temps et de discuter des modalités précises du stage (encadrement, fiancement…) , puis de le proposer aux étudiants de licence ou Maitrise du départment BGB, de mettre en contact le stagiaire avec le centre de recherche et de le suivre régulièment…